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Bienvenue au Sénégal.

Au gré des balades, des événements, des visites (qu'on espère nombreuses!), nous partagerons avec vous des moments de notre vie ici. N'hésitez pas à réagir, à nous faire part de vos impressions. Ce pays est le notre pour quelque temps, laissez-nous vous le montrer.

C&T

mardi 4 octobre 2011

Dimanche, nous sommes montés au Phare des Mamelles.


Construit en 1864, il a pu suivre l'évolution de la capitale "depuis 147 ans", nous dit le gardien. Il surplombe la ville et de là-haut, on aperçoit toute la presqu'île dakaroise, toutes ses îles, son immense aéroport qui prend toute la place. Vu d'ici, au premier coup d’œil, ça ressemble juste à une grande ville parmi d'autres. Des immeubles, des routes, des panneaux publicitaires...

Mais, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que ça grouille en bas. Les cars rapides (sorte de mini-bus décorés qui font office de transport en commun), les scoots, les vieux tacos font la course sur la corniche et déversent de grosses fumées grises. Les bâtiments sont, tout compte fait, un peu particulier. Les chantiers pullulent. Tas de ciment, engins, ouvriers, échafaudages. Et puis, les routes sont souvent des pistes; on distingue des vendeurs de rue: plantes vertes, fruits & légumes, porte-manteau, miroir, cacahuètes; les avions décollent en plein centre-ville et rasent les maisons qui sont construites aux portes de l'aéroport; les pirogues rentrent et sortent des ports de la ville, chargés de poissons qui sont vendus directement sur les plages.


En définitive, cette ville n'a rien d'une ville comme chez nous. C'est une ville en mouvement, une ville active, vivante. D'ici quelques mois, elle sera déjà transformée.
Perchés sur notre bute, on se dit qu'on reviendra, dans 15 ans, pour voir ce que Dakar sera devenu... On sera surement très surpris.

2 commentaires:

  1. quel est ce bel africain qui regarde Dakar?
    c'est bizarre, il n'a que le bras gauche qui est blanc...
    à moins que...

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